Rédiger une lettre de motivation, une note de présentation, saisir un mémoire de master ou le récit d’un ancien chasseur, sont des exercices couramment demandés à l’écrivain public. Ces clients trouvent avec moi le moyen de mettre en forme leur travail. Mais celui-ci fut, en amont, long et minutieux dans la recherche, l’étude et la collection des éléments utiles. De ce fait, outre la rémunération de mon artisanat – je me définis souvent comme un artisan de la langue française – ces clients m’offrent à découvrir des domaines extrêmement variés tels que la restauration de la céramique archéologique, une réflexion urbanistique, les champs d’application d’une orthophoniste, les techniques de chasse selon les types de gibier… Quel enrichissement ! Quelle excitation pour ma curiosité ! Quelle ouverture sur des mondes pour moi inconnus. Pour tout cela, je les remercie.
dimanche 13 septembre 2009
mercredi 9 septembre 2009
Rengaine
EIle remplit ma tête
Me donne la migraine
Saleté de rengaine
Je l'entends qui répète
En boucle
Égrène son couplet
En enfonce la graine
Et force ma mémoire
Oblige à fredonner
Sans cesse
En cercle
Tout autour de ma tête
Tell'ment que j'en ai marre
De l'entendre en miroir
Réfléchir sans fléchir
Mêmes mots, mêmes notes.
Je cherche l’antidote
Ôtez-moi cette scie
Silence !
Elle investit la place
Ne laisse aucun espace
Pour entrer autre chose
Même rien, une pause
Un instant un moment
Que son chant lancinant
Usant
Arrêter, respirer
Est-ce trop demander
Mais elle se cramponne
Rien ne la déboulonne
Elle reste plantée
Butée
Et m'accompagnera
Ne se décrochera
Qu'enfin la nuit tombée
Hébétée sombrerai
Alors dans le repos
KO
Danièle
Me donne la migraine
Saleté de rengaine
Je l'entends qui répète
En boucle
Égrène son couplet
En enfonce la graine
Et force ma mémoire
Oblige à fredonner
Sans cesse
En cercle
Tout autour de ma tête
Tell'ment que j'en ai marre
De l'entendre en miroir
Réfléchir sans fléchir
Mêmes mots, mêmes notes.
Je cherche l’antidote
Ôtez-moi cette scie
Silence !
Elle investit la place
Ne laisse aucun espace
Pour entrer autre chose
Même rien, une pause
Un instant un moment
Que son chant lancinant
Usant
Arrêter, respirer
Est-ce trop demander
Mais elle se cramponne
Rien ne la déboulonne
Elle reste plantée
Butée
Et m'accompagnera
Ne se décrochera
Qu'enfin la nuit tombée
Hébétée sombrerai
Alors dans le repos
KO
Danièle
jeudi 3 septembre 2009
OUVRIR LES YEUX
Quand on ouvre les yeux
On peut voir les oiseaux
Jouer dans les courants
D’air
Quand on ouvre les yeux
On peut voir la lumière
Du levant, du couchant, du
Soleil
Quand on ouvre les yeux
Des vagues, on voit l'écume
Monter et redescendre sur la
Grève
Quand on ouvre les yeux
On peut voir le sourire
Des enfants de la
Terre
Quand on ouvre les yeux
On peut voir le souci
Dans les yeux de sa
Mère
Quand on ouvre les yeux
On peut voir les amis
Tendre pourtant la
Main
Quand on ouvre les yeux
On peut s’émerveiller
Du flamboiement du
Soir
Quand on ouvre les yeux
On peut voir la sortie
Tout au bout du
Couloir
Quand on ouvre les yeux
On peut se rafraîchir
Scintillement de l’eau
Claire
Quand on ouvre les yeux
On peut voir refleurir
La rose, le mimosa, la discrète
Violette
Quand on ouvre les yeux
On voit la nuit s’étendre
Sur la campagne et sur la
Ville
Quand on ouvre les yeux
On peut voir le matin
Ranimer les oiseaux, les plantes et les
Hommes
Quand on ouvre les yeux
Voir toute la misère
Empêche de dormir, de rire et de
Rêver
Quand on ouvre les yeux
Certes l’on voit les ombres
Mais aussi l’arc en
Ciel
Quand on ferme les yeux
On ne voit que la nuit
La tristesse et le noir qui effacent la
Vie
Quand on ouvre les yeux
On peut redécouvrir
La tache de soleil qui danse sur la
Peau
Et la suivre des yeux
S’amuser avec elle
Retrouver le sourire : malicieuse
Étincelle
Danièle
On peut voir les oiseaux
Jouer dans les courants
D’air
Quand on ouvre les yeux
On peut voir la lumière
Du levant, du couchant, du
Soleil
Quand on ouvre les yeux
Des vagues, on voit l'écume
Monter et redescendre sur la
Grève
Quand on ouvre les yeux
On peut voir le sourire
Des enfants de la
Terre
Quand on ouvre les yeux
On peut voir le souci
Dans les yeux de sa
Mère
Quand on ouvre les yeux
On peut voir les amis
Tendre pourtant la
Main
Quand on ouvre les yeux
On peut s’émerveiller
Du flamboiement du
Soir
Quand on ouvre les yeux
On peut voir la sortie
Tout au bout du
Couloir
Quand on ouvre les yeux
On peut se rafraîchir
Scintillement de l’eau
Claire
Quand on ouvre les yeux
On peut voir refleurir
La rose, le mimosa, la discrète
Violette
Quand on ouvre les yeux
On voit la nuit s’étendre
Sur la campagne et sur la
Ville
Quand on ouvre les yeux
On peut voir le matin
Ranimer les oiseaux, les plantes et les
Hommes
Quand on ouvre les yeux
Voir toute la misère
Empêche de dormir, de rire et de
Rêver
Quand on ouvre les yeux
Certes l’on voit les ombres
Mais aussi l’arc en
Ciel
Quand on ferme les yeux
On ne voit que la nuit
La tristesse et le noir qui effacent la
Vie
Quand on ouvre les yeux
On peut redécouvrir
La tache de soleil qui danse sur la
Peau
Et la suivre des yeux
S’amuser avec elle
Retrouver le sourire : malicieuse
Étincelle
Danièle
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