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lundi 18 janvier 2010

La récompense de l'écrivain public

Quand je rends un travail d'écriture, j'ai toujours un doute sur l'exactitude de l'expression pour une efficacité maximum. Comment être satisfait de la rédaction d'un texte ?


L'écrivain public, comme l'écrivain, doit chercher à s'approcher le plus possible de la perfection. Pour ma part, je sors le plus souvent un peu frustrée de ces exercices d'écriture, de relecture ou de rédaction. En effet, la langue est un matériau si riche, si nuancé, qu'il est toujours possible de "faire mieux".

Ma technique, pour minimiser ce sentiment, est d'écrire le document, ou de le corriger puis de le laisser reposer au moins une nuit. J'ai en effet remarqué que la nuit "porte effectivement conseil", et fait surgir l'expression ou la tournure de phrase exactement adaptée à la circonstance. Jusqu'à présent, si j'en crois le retour, comme disent les professionnels de la communication et du commerce, c'est pour moi la bonne méthode. En effet, les personnes qui ont fait appel à mes compétences d'écrivain public-écrivain conseil, d'abord perplexes sur le bien-fondé de mes tarifs, m'ont, jusqu'à présent félicitée, de la qualité de mon travail de rédaction, de présentation, voire de conseil en écriture.

Quelle meilleure récompense pour l'écrivain public, que la reconnaissance de ses clients ? Surtout quand le travail est en lui-même un réel plaisir ? Je me compare à ces sportifs ou ces artistes qui gagnent leur vie en faisant ce qui leur plaît. Bon, d'accord, les revenus des écrivains publics ne sont pas tout à fait comparables à ceux des footballeurs, mais les premiers pourront exercer leur passion aussi longtemps qu'ils le souhaiteront EUX!!! C'est une compensation, non ?