Pages

mercredi 12 novembre 2014

Apnée

        Traverser la nuit en apnée. 
     Non, ce n'est pas une performance physique. Encore que. Plutôt une opération commando surprise. La première nuit. Evidemment. Les suivantes, prévisibles, sont encore plus redoutables.
         Arriver sur les berges du matin le nez en fontaine, la gorge en feu et la tête en ébullition n'est pas particulièrement gratifiant, surtout si on lève par inadvertance les yeux sur son miroir au moment de se brosser les dents! On peut alors ajouter à la liste : paupières rouges et tombantes, nez d'alcoolique, joues blafardes. 
       On attendra un peu pour se présenter au casting de la pub "Crème de jouvence" et on reportera le rendez-vous romantique avec Charles-Henri...

lundi 13 octobre 2014

Lecture: ET PUIS PAULETTE de Barbara Constantine (Calmann Levy)

              Ferdinand qui vit seul dans sa ferme avec son chat est amené à héberger ses voisins, amis ou  d'autres encore. D'abord Madeline, dont le toit s'effondre, musicienne au passé mystérieux, puis Guy, récemment veuf et bricoleur, les sœurs Lumière, Muriel, l'élève infirmière, et enfin Kim, étudiant au lycée agricole. Et tout ce petit monde cohabite sans trop de problèmes mais plutôt en essayant de venir en aide aux autres. Autour de cette communauté, se nouent ou se dénouent les liens d'amitié, d'amour, de famille. 
                C'est un peu Bisounours, mais c'est une bouffée d'optimisme absolu. Pourquoi ne pas rêver d'une société idéale où chacun est utile à l'autre selon ses compétences ou ses aptitudes? Ce peut-être le début d'une solution dans ce monde si compliqué. Moi, ça me plaît bien.

vendredi 10 octobre 2014

AVANT LA CHUTE de Fabrice Humbert (Le Passage)

         Trois personnages criants de vérité humaine, nous entraînent malgré eux et malgré nous vers le basculement inévitable de leur destin et de la société mondiale. On a froid dans le dos.
          Malgré une perspective pessimiste, nous admirons la force de la vie qui lutte, bouillonnement fertile et pourtant  inéluctablement dévastateur.
          Sans l'écriture flamboyante de Fabrice Humbert,  le propos de ce roman serait insoutenable, mais sa lecture nous absorbe...

jeudi 2 octobre 2014

Un écrivain un vrai de Pia Petterson (Actes Sud)

Un auteur célèbre accepte d'être la vedette d'une télé-réalité montrant un écrivain au travail pendant que les téléspectateurs influent sur le sens du roman.Il perd peu à peu le contrôle de la situation et éclate soudainement.
Critique virulente de nos sociétés axées sur l'image et l'interactivité dans un souci d'audimat maximum.
Situation portée à son paroxysme avec ses conséquences désastreuses sur la liberté de penser.
L'épilogue n'apporte rien.

dimanche 21 septembre 2014

Lecture: Un roman français de Frédéric Beigbeder (Grasset)

"Je venais d'apprendre que mon frère était promu chevalier de la Légion d'honneur quand ma garde à vue commença."
Enfermé dans une cellule obscure, sale et bruyante, l'auteur convoque son passé qui est en somme le même que celui de la plupart de nos concitoyens, mais qui, sous la plume de Frédéric Beigbeder, prend du relief, comme un film en 3D ou comme les images que l'on regardait à l'aide du stéréoscope. Le récit devient tangible et témoin d'une époque grâce aux rappels des marques oubliées d'objets banals et quotidiens d'alors.
Même si parfois l'humour est facile et les listes, références et citations fastidieuses et pédantes, j'ai pris plaisir à lire cette autobiographie comme une fiction puisque intitulée par l'auteur roman.

lundi 15 septembre 2014

Lecture: LE BAR DU CAÏMAN NOIR de Denis Humbert (Presses de la cité)

Dans la moiteur de ce coin de Guyane, des individus d'ici ou d'ailleurs, orpailleurs-brigands, commerçants véreux, fonctionnaires naïfs, personnages au passé mystérieux ou trouble, aux objectifs à court terme, aux espoirs utopiques, se croisent au bar du Caïman noir. Le docteur Charpentier, échoué là lui aussi pour une multitude de raisons peu définies, pose sur eux un regard à la fois cynique et bienveillant.
Denis Humbert nous promène sur le fleuve, dans la forêt et autour du bar du Caïman à la rencontre de ces exilés de leur propre vie.
Un événement violent, fil rouge du roman, lie les lieux et les hommes et renforce encore ce sentiment de précarité et d'insécurité sans issue, de bout du bout du monde.

lundi 8 septembre 2014

Lecture coup de cœur: Ma vie précaire de Elise Fontenaille (Calmann Levy)

Une écrivaine est obligée de quitter son appartement parisien et de se débarrasser de tous ses biens. Faute de la précieuse attestation de CDI , elle doit se faire héberger de droite et de gauche au gré des opportunités professionnelles et amicales.
Là-dessus se greffent ses histoires hasardeuses de mecs.
On accompagne Elise, le double de l'auteure, à travers ses expériences au jour le jour, vécues chacune dans l'urgence et le risque jusqu'à ce modeste studio que ses moyens lui permettent. Décidément,  l'existence peut être fragile.
Pourtant, l'accumulation de plus en plus systématique de saynètes plus ou moins crédibles laisse la lectrice que je suis un peu déçue
Je ne garderai donc en souvenir que le début du roman qui donnait envie de suivre Elise, de la plaindre pour sa malchance et de l'admirer pour le courage qui lui permet de ne pas se laisser abattre.

lundi 1 septembre 2014

Lecture coup de cœur: IL ÉTAIT UNE FOIS PEUT-ETRE PAS de Akli Tadjer (J. C. Lattès)

Myriam, qui fait ses études à Toulon, confie à son père Mohamed qui vit à Paris, son petit-ami Gaston en difficulté familiale et repart à Toulon.
La cohabitation est source de mises au point et remises en question, et l'occasion de faire revivre les femmes extraordinaires de l'histoire familiale de Mohamed.
Le bon sens du père s'exprime face aux comportements surprenants des jeunes: sa fille, son gendre, l'imam.
Récit naturel, joyeux qui ne masque pourtant pas les cruautés de la vie et des hommes.

vendredi 13 juin 2014

Lecture coup de cœur: UNE ÉTRANGE SOLITUDE de Rupert Morgan (Belfond)

Un journaliste, grand chasseur de scoops, courant après LE PAPIER détruit la vie d'une jeune femme.
Il est rattrapé par l'opinion publique qui l'accuse du meurtre de celle-ci.
Pendant son transfert entre la prison et le palais, il nous livre en flashbacks les scènes de sa vie, l'engrenage qui l'a conduit là, et ses réflexions grinçantes sur le pouvoir des médias.
Intéressant jusqu'au bout.

lundi 2 juin 2014

BALADE AU JARDIN DE ST ADRIEN à Servian



Journée ensoleillée. Transparence de l'air. Zéphyr discret.
Magie des lieux.




Eau

Verdure


Espace

Respiration










OMBRE


ET


   LUMIERE







Camaïeu de vert entrelacé de roche et d’eau



                                                                                   

                                                            


                  Transparence et contraste



Théâtre antique et jardin d’eau



                              

                

Croix languedocienne.
Spectacle équestre
sur scène aquatique


    

dimanche 1 juin 2014

Les évaporés de Thomas B. Reverdy (Flammarion)

          Les évaporés est le nom donné au Japon aux gens disparus. Personne ne les recherche puisqu'il n'y a pas eu de crime et la famille veut les oublier car elle est déshonorée. C'est le cas pour Kaze, le père de Yukiko. Celle-ci, émigrée à San Francisco, veut, avec l'aide de son ex-petit-ami, essayer de comprendre ce qui s'est passé. 
          Sur les pas de Yukiko, de son ex-petit-ami et de Kaze, c'est le Japon d'après Fukushima que nous montre l'auteur. Il nous conduit chez les pauvres du quartier de San'ya à Tokyo et celui des yakuzas qui sèment la terreur. Il nous transporte aussi, à travers les souvenirs de Kaze et de Yukiko, dans le Japon d'avant.
           Les deux jeunes gens, en menant leur enquête, se posent une multitude de questions sur ce qui conduit à vouloir disparaître, le sens de la vie, ce qu'est le bonheur ou l'amour et les manifestations de ce dernier chacun avec son angle de vue.
           La violence s'étend comme une chape inévitable : le tsunami, la destruction de la centrale nucléaire et ses conséquences tragiques, les yakuzas impitoyables, celle que l'on affronte ou que l'on provoque pour survivre.
           Malgré ce contexte terrifiant, le roman est empreint de poésie et de bienveillance. On en sort essoré, mais avec le sentiment que la vie est toujours devant soi.
            

lundi 12 mai 2014

RAGOTS de Serge Bramly

   Histoire de Bussy Rabutin et de sa fille, la duchesse de Coligny dont les amours avec Henri François de La Rivière -ami de Bussy Rabutin- contrarient beaucoup le père. Le tout se déroule dans le climat de "l'affaire des poisons".
   Un "rapporteur de ragots" apparemment contemporain de Bussy Rabutin et grand ami d'un certain Rouargues nous plonge dans un bain très réaliste du siècle de Louis XIV, de la vie à la campagne, des intrigues mises en oeuvre pour obtenir les faveurs du roi et des manies procédurières d'alors.
   L'auteur suit au plus près les mémoires et les correspondances de l'époque sur un ton vif et animé. 
   
   Lecture très agréable.

mardi 6 mai 2014

LE DÉSERT DE LA GRÂCE de Claude Pujade-Renaud

         En 1709, Louis XIV fait éradiquer le couvent janséniste de Port Royal des Champs, le faisant détruire à la dynamite et déterrer les morts pour les jeter dans la fosse commune.
         Jean Racine, né là, y sera éduqué, s'en éloignera pour mener sa vie d'auteur de tragédies, puis de biographe du roi, et s'en rapprochera à la fin de ses jours, demandant d'y être inhumé. Sa fille ramènera sa dépouille près des siens.
          Claude Pujade-Renaud nous conte l'histoire du lieu, de ses nonnes et des messieurs solitaires, à travers le prisme des regards de ses témoins ou de ses protagonistes.
           La vérité est multiple.
           C'est une galerie de portraits qui donnent à voir, par le sentiment, l'opinion ou la quête de chacun des facettes soit complémentaires soit opposées de cette congrégation et de ses fondateurs ainsi que des narrateurs de cette relation.

jeudi 1 mai 2014

A cloche-pied

Un proverbe africain dit : « Quand tu entres dans un village, si tu vois tout le monde marcher à cloche-pied, marche à cloche-pied ou bien va-t’en. »
Clémentine, avertie par son oncle, s’adressa de la manière la plus naturelle, lorsqu’elle entra à Bois-Coco, à la première personne qu’elle rencontra pour lui demander son chemin : « Bonjour, monsieur, par où dois-je passer pour atteindre le plus rapidement possible la maison de Moussa ? »
Moussa était le meilleur ami de l’oncle Mamadou. Aussi, quand il s’était bloqué le dos en essayant de retenir le chargement que son âne, en ruant, avait déséquilibré avant même que Moussa l’ait solidement fixé sur son dos, il avait appelé au secours son ami pour l’aider dans les tâches de la vie quotidienne. Evidemment, avec un lumbago, allez sauter à cloche-pied toute la journée ! Mais Mamadou était trop occupé avec la moisson en ce moment, c’est pourquoi il envoya sa nièce Clémentine, réputée pour son extrême gentillesse.
C’est très simple, lui répondit le grand gaillard en équilibre sur une jambe comme un flamand rose –sauf qu’il était noir- vous sautez dans cette rue jusqu’au baobab qui se trouve sur une petite place, vous pivotez vers la droite, vous continuez dans la direction du soleil. Vous arriverez à une fontaine. La maison de Moussa se trouve à quinze bonds.
Merci bien répondit Clémentine. » La jeune fille commença sa pérégrination en sautillant sur un pied, mais elle n’avançait pas rapidement et elle fatiguait beaucoup. Elle s’arrêta un peu plus loin et s’appuya contre un mur pour reprendre sa respiration. Le jeune homme s’approcha d’elle : « Vous n’êtes pas d’ici ?
Non, je viens de Mianan. Chez moi, on marche en mettant un pied devant l’autre.
Comme c’est bizarre ! Voulez-vous que je vous aide ? Appuyez-vous à mon bras, nous allons avancer de quelques sauts, puis nous changerons de côté et après, vous pourrez continuer seule sur votre meilleure jambe. » Clémentine, qui ne s’attendait pas à une telle sollicitude sourit et accepta le bras offert. C’est ainsi qu’ils parcoururent ensemble quelques mètres après quoi le jeune homme tourna autour d’elle pour lui présenter l’autre bras. Après quelques sauts, ils s’arrêtèrent et le jeune homme lui demanda : « Alors, mademoiselle, quel est votre côté le plus aisé ? » Clémentine, quelque peu essoufflée, rassembla ses deux pieds sur le sol avant de répondre. « Surtout pas ! s’écria le jeune homme, ne faites jamais cela. Si quelqu’un vous voyait, il vous chasserait du village instantanément. Cela porte malheur de marcher avec ses deux jambes. » Clémentine souleva un pied, n’importe lequel, comme si des braises étaient venues subitement lui en griller la plante. Mais elle s’était trompée : ce n’était pas le meilleur équilibre. Alors, elle sauta sur son autre pied. Elle avait très envie de pouffer, mais quand elle leva les yeux vers le jeune homme pour partager avec lui sa gaieté, elle étouffa aussitôt son rire au fond de sa gorge tellement il avait l’air sévère, ce qui provoqua une toux bien rugueuse et lui fit perdre totalement l’équilibre ; elle s’écroula en un petit tas informe, les talons l’un sur l’autre, les fesses appuyées douloureusement dessus et les deux mains loin devant elle de sorte que son visage avait manqué de peu d’être inscrit en négatif dans la poussière. Le jeune homme se précipita à son secours. Il ne riait pas du tout. Au contraire, il semblait consterné. « Vous êtes étrangère fit-il, triste et soucieux, en l’aidant à se relever. Ne vous inquiétez pas, les étrangers ont l’autorisation de changer de jambe aussi souvent qu’ils le souhaitent la première semaine, à condition de bien se déplacer à cloche-pied.
Et ensuite ? interrogea Clémentine.
Ensuite, eh bien vous choisissez une jambe pour la journée, et vous changez le lendemain si vous le souhaitez. A ce propos, vous êtes-vous inscrite à la guitoune ?
A la guitoune ?
Oui, à la guitoune. Il y en a une à chaque entrée du village. On vous y délivre une autorisation de changement de jambe pour une semaine.
Et si à la fin de la semaine je n’y arrive pas ?
Vous y arriverez. Tout le monde y arrive. » Il s’inclina et s’éloigna d’un saut souple et rapide.
Clémentine resta quelques instants immobile, se demandant si elle résisterait au régime imposé à Bois-coco. En acceptant de rendre service à son oncle Mamadou et donc à Moussa, elle avait mal évalué la difficulté réelle de se plier aux us et coutume de ce village mais elle avait promis de s’occuper de Moussa qui était dans l’incapacité d’effectuer le moindre déplacement. En premier lieu, elle devait retourner à l’entrée du village pour obtenir cette fameuse autorisation, sans laquelle elle n’atteindrait jamais la maison de Moussa sans être interceptée et renvoyée dans ses pénates. Elle empoigna son courage à deux mains –elle avait aussi un pied disponible, mais pas encore l’habitude de s’en servir opportunément et décida qu’elle ne se laisserait pas décourager. Devant la guitoune, elle arriva hors d’haleine car elle avait voulu commencer à s’entraîner tout de suite à ne pas changer de jambe. Le préposé aux autorisations se reposait dans la mince bande d’ombre dessinée par le mur, accroupi sur son talon droit, la jambe gauche étendue devant lui, le menton posé sur la poitrine et les bras noués dans son dos. « Bonjour, hehe, monsieur, siffla le gosier de Clémentine, on hehe, m’a dit hehe, que vous me donneriez hehe, l’autorisation de circuler en changeant de jambe autant hehe, de fois que je hehe, le voudrais. » Le guitounier redressa la tête, déplia les bras et cligna des yeux pour y faire pénétrer progressivement la forte lumière de mi-journée. « Oui, vous êtes à la bonne adresse. Suivez-moi. » Il entra dans la cabane. « Asseyez-vous et reprenez votre respiration, dit-il machinalement d’un ton monocorde. » Clémentine entendit les pieds d’un siège racler sur le sol ce qui lui permit de situer où s’asseoir car elle ne voyait rien puisque ses yeux ne s’étaient pas encore accommodés à la pénombre. Au bout de quelques instants, elle finit par distinguer une simple table au petit plateau carré sur laquelle s’empilaient des feuillets rectangulaires recouverts de caractères imprimés. A côté d’eux, un stylo-bille et une boîte plate fermée supportant un tampon attendait qu’on les utilise. Elle était assise sur une chaise, de même que, face à elle et de l’autre côté de la table, le préposé au tampon. « Nom, prénom, adresse à Bois-Coco. » Il ne la regardait pas en énonçant cela, concentré sur ce qu’il faisait en même temps : prendre un feuillet sur la pile, attraper le stylo et se mettre en position d’écriture. Clémentine répondit calmement, sans haleter. « Ah ! Vous récupérez vite. Cinq jours vous suffiront pour vous conformer au règlement.
Mais…
Alors Lenoir, vous dites… Clé-men-ti-ne… Chez Moussa…
C’est ça. »
 Le fonctionnaire tamponna et lui tendit le papier. « Vous avez une autorisation pour cinq jours. Au revoir, mademoiselle. » Et il se leva et sortit reprendre sa position de repos dans l’étroite bande d’ombre. Clémentine lui emboîta le saut et affronta à son tour la lumière aveuglante. De fermer les yeux pour s’en protéger lui permit de se concentrer sur son équilibre. Alors, elle se dirigea vers la maison de Moussa, clopin-clopin –c’est ainsi qu’on dit à Bois-Coco-. Quand on change de jambe, on dit clopant-clopant, évidemment.



jeudi 24 avril 2014

Lecture coup de coeur: LOIN DES BRAS de Metin Arditi

      L'auteur nous présente tour à tour tous les personnages qui accueilleront Vera, professeur de littérature, remplaçante de son amie Elena pendant un trimestre à l'Institut Alderson, pensionnat pour fils de riches.
     Cet établissement traverse à ce moment-là une crise financière importante rendant précaire la situation de tous. Déstabilisé par cet avenir incertain, chacun analyse ses propres faiblesses et, au lieu de les fuir,tentera au contraire de les assumer.
     Vera est le fil rouge entre les uns et les autres car on la découvre peu à peu, au fil des instants qu'ils lui consacreront.
     Metin Arditi nous promène d'un continent à l'autre, de la littérature à la danse en passant par la musique, la photo et les mathématiques, grâce à une écriture alerte qui nous captive jusqu'à la fin de ce récit somme toute optimiste.

vendredi 24 janvier 2014

Lecture coup de coeur : BLACK COFFEE (Sophie Loubière)

Un homme et une femme d'origines très différentes, l'un à la recherche de l'assassin de sa sœur, l'autre sur les traces de son mari disparu, vont voir leurs quêtes converger le long de la mythique route 66.
Sophie Loubière revisite pour nous et avec nous les hauts lieux de cet axe légendaire par le biais de ce suspens original et bien charpenté.